Journée mondiale de l’asthme – des nouvelles du projet PACAP

L’asthme est une maladie respiratoire fréquente qui touche plus de 4 millions de personnes en France notamment les enfants. Le Pr David Drummond nous présente les avancées de ses recherches et du projet PACAP (Vers des plans d'action participatifs pour l'asthme pédiatrique)

A quelle étape en est le projet Pacap ?

Nous venons de terminer l’analyse des résultats de l’étude. L’idée de ce projet PACAP (Vers des plans d’action participatifs pour l’asthme pédiatrique) était de regarder comment les enfants et leurs parents utilisaient le salbutamol (ou la ventoline, c’est le même produit) en cas de symptôme d’asthme au domicile. Les recommandations françaises conseillent de recourir à entre 4 et 15 bouffées de salbutamol à prendre toutes les 20 minutes, mais quand nous voyons les familles en consultation, beaucoup nous disent faire beaucoup moins que ça. Il était donc nécessaire de recueillir des données de « terrain » pour pouvoir adapter les futures recommandations, et s’assurer qu’elles ne seront pas déconnectées de la réalité du quotidien. Pour cela, 120 enfants ont été suivis pendant 6 mois avec un inhalateur de salbutamol « connecté » c’est-à-dire qu’il y avait un capteur qui détectait à chaque fois que le salbutamol était utilisé.


Pouvez-vous déjà tirer de premiers résultats des analyses ?

Nos résultats montrent que la plupart des familles utilisent entre 2 et 4 bouffées en cas de symptôme d’asthme au domicile, loin des 4 à 15 bouffées recommandées. Ce qui est intéressant, c’est que dans trois quart des cas, ces 2 à 4 bouffées suffisent pour que le symptôme s’arrête, qu’il s’agisse de toux, de sifflements ou de difficulté à respirer. Nous avons également observé qu’augmenter le nombre de bouffées au-delà de ces 2 à 4 bouffées n’améliorait pas forcément les choses.


Concrètement, qu’est-ce que le projet Pacap va apporter et apporte déjà aux enfants qui souffrent d’asthme et leurs parents et accompagnants ?

Le projet PACAP va permettre d’informer les futures recommandations sur le plan d’action au domicile. Au lieu de 4 à 15 bouffées, nous recommanderons probablement de débuter par 2 à 4 bouffées, à répéter dans les 5 minutes si nécessaire. Cela permettra de simplifier le plan d’action pour tout le monde, et d’harmoniser la prise en charge entre ce que dit le médecin et ce que font les familles : dans l’étude menée, la concordance entre les prescriptions du médecin et les actions de la famille était très faible !

Sentez-vous une évolution dans la manière d’appréhender l’asthme chez les enfants, leurs parents et leurs médecins ?

Que ce soit chez les enfants, leurs parents ou leurs médecins, il y a une attention de plus en plus importante portée sur ce que l’on appelle la « charge en soins ». Il faut comprendre qu’un enfant atteint d’asthme a la charge de la maladie, c’est-à-dire tous les symptômes désagréables qu’il ressent, le fait de ne pas pouvoir faire du sport sans être limité, ou  de rater l’école à cause de son asthme. Mais il existe également la charge en soins, qui comprend pour beaucoup d’enfants  le fait de devoir prendre un traitement matin et soir, tous les jours de l’année, de venir régulièrement à l’hôpital pour des consultations et des explorations fonctionnelles respiratoires, de devoir faire attention aux acariens, aux pollens, etc. Bien sûr le traitement, qui fait partie de la charge en soins, diminue la charge de la maladie en réduisant les symptômes. Mais on comprend bien la nécessité de trouver le meilleur équilibre pour avoir la plus petite charge en soins permettant de limiter la plus grande partie de la charge de la maladie. Nous conduisons actuellement une étude dans plusieurs hôpitaux de l’AP-HP pour développer un questionnaire permettant de mesurer cette charge en soins et trouver ensuite les meilleurs compromis pour chaque enfant.

A l’heure du changement climatique, comment envisage-t-on l’évolution de l’asthme en France ? Est-ce que la santé numérique pourrait aider ici aussi à appréhender cette évolution et aider les enfants atteints d’asthme dans leur vie de tous les jours ? 

Nous anticipons que le changement climatique va avoir des conséquences sur l’asthme de l’enfant. L’augmentation des températures va s’accompagner d’une augmentation de la concentration des pollens et de la durée des saisons polliniques, avec plus de risque de crise d’asthme chez les enfants atteints d’asthme allergique. Nous attendons également une augmentation des passages aux urgences et des hospitalisations pour asthme du fait de la multiplication des événements météorologiques extrêmes, comme les feux de forêts qui  libèrent massivement des particules fines très nocives pour les voies aériennes, et les inondations à l’origine du développement de moisissures aggravant l’inflammation des bronches.

A l’heure du changement climatique, il est essentiel de trouver de nouveaux moyens d’accompagner les enfants atteints d’asthme. Notre projet est de créer une cohorte d’enfants atteints d’asthme en Ile-de-France, Bretagne, et Rhône Alpe, et de créer leurs « jumeaux numériques ». Ces jumeaux numériques correspondent à des représentations informatiques de l’état des bronches des enfants en temps réel, grâce à des capteurs nous informant en continu sur l’état de leurs bronches et de l’air qu’ils respirent. Les capteurs incluent des moniteurs de qualité de l’air intérieur, des inhalateurs connectés, des appareils permettant de mesurer les particules dans le souffle des enfants, l’ensemble étant relié aux données d’environnement extérieur des réseaux de surveillance de l’environnement, et aux données recueillies à l’hôpital. Grâce à ce jumeau numérique, nous voudrions étudier les impacts des événements climatiques (vague de canicule, feux de forêt, inondation) auxquels ces enfants sont confrontés, et définir un profil de risque individuel. Il deviendra alors possible d’anticiper les situations les plus à risque de crise d’asthme, et de déterminer les mesures qui permettent de prévenir les symptômes. Chaque enfant aura en quelque sorte un ange  gardien de son asthme sous la forme de son jumeau numérique, l’alertant et lui donnant des recommandations appropriées en cas de risque respiratoire.

Retour en images sur l’afterwork Prévention et Innovation

Le second afterwork du cycle prévention s’est tenu dernièrement et a, une nouvelle fois, réunis de nombreux entrepreneurs, scientifiques, alumni, étudiants et associations pour échanger sur le poids de l’IA dans la prévention en santé, ses atouts mais aussi les points de vigilance. Au cours de cette soirée la parole a notamment été donnée aux enseignants-chercheurs et chercheurs d’Université Paris Cité.

A l’issue de la conférence-débats, deux de nos invités, les Prs Guillaume Assié et Laure Fournier, ont pu répondre à nos questions et vous éclaire sur les possibilités offertes par l’Intelligence artificielle dans le domaine de la prévention en santé ! 

Retour en images sur le premier afterwork Prévention en santé globale

De nombreux industriels, décideurs, entrepreneurs, start up se sont réunis pour échanger autour des travaux de recherche portés par les enseignants-chercheurs d’Université Paris Cité notamment les projets NanObs,  Safe-M et la chaire Prévention et Précarité en Santé soutenus par la Fondation.

Au cours du cocktail, nos invités ont pu répondre à nos questions et vous éclaire sur les actions concrètes à mener maintenant ! 

Engagement étudiant : Lancement des deux appels à projets

La Fondation Université Paris Cité s'est fixée comme mission de valoriser les initiatives audacieuses, solidaires et engagées de nos jeunes talents.

Grâce à la générosité et au soutien de l’ACEF et d’HEYME, la Fondation Université Paris Cité et la Direction Vie de Campus d’UPCité lancent deux appels à projets pour récompenser les étudiants et les associations étudiantes qui auront mené des projets engagés au cours de l’année universitaire 2023-2024.

Cet appel à projets récompense :

  • 4 projets présentés dans le cadre de l’UE engagement 2023-2024 récompensés chacun à hauteur de 500 euros

  • 2 projets portés par une association étudiante d’UPCité récompensés chacun à hauteur de 1 000 euros

La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 07 avril 2023 (inclus).

Candidatez en un clic grâce à notre formulaire en ligne ! N’hésitez pas à ajouter en pièces attachées tout document utile (synthèse rédigée format PDF ou word, mini album photo > pas trop lourd ;-), reportage et témoignages) ! 

Coup de projecteur sur les anatomo-pathologistes à l’occasion de la journée mondiale contre le cancer

A l’occasion de la journée mondiale contre le cancer, nous mettons un coup de projecteur sur les anatomo-pathologistes, une profession essentielle dans la pause du diagnostic de cancer et pourtant un métier souvent mal connu. La Fondation donne aujourd’hui la parole à une femme médecin, engagée, le Pr Cécile Badoual, cheffe du service d’anatomo-pathologie à l’hôpital européen Georges Pompidou et spécialiste du HPV, le papillomavirus humain.

Bonjour Cécile, pouvons-nous aujourd’hui associer cancers gynécologiques et prévention ? En d’autres termes, certains types de cancers pourraient ils être évités et comment ?

Cécile Badoual : Oui, en effet la prévention est essentielle dans le domaine de la santé et en particulier en cancérologie. Ainsi l’OMS, en 1948, a établi que « la prévention est l’ensemble de mesures visant à éviter ou réduire le nombre et la gravité des maladies, des accidents et des handicaps ». Il existe donc une prévention primaire, qui prévient le risque de cancer et donc agit sur les facteurs de risque (pour les cancers liés à un virus : empêcher l’infection), une prévention secondaire qui permet de détecter des anomalies ou les pré-cancers le plus vite possible pour proposer rapidement des traitements efficaces (pour les cancers du col de l’utérus : frottis, biopsies) et enfin une prévention tertiaire pour empêcher la récidive du cancer. On comprend bien qu’en agissant sur ces 3 étapes de la prévention une très grande partie des cancers seraient évitables.

Quels sont les différents types de cancer que peut provoquer le HPV ?

Cécile Badoual : Les cancers qui sont induits par une infection par HPV sont les cancers du col de l’utérus, de la vulve, du vagin mais aussi certains cancers de l’oropharynx (fond de la gorge) et de l’anus.

Le HPV touche-t-il l’homme et la femme sans distinction de genre, sans différence socio-économique ou bien géographique… ?

Cécile Badoual : Les cancers de l’oropharynx sont principalement diagnostiqués chez les hommes, et en particulier chez ceux qui ont un haut niveau socio-économique. Les cancers de l’anus sont observés plus fréquemment chez les femmes, même la population des hommes ayant des rapports avec des hommes est particulièrement à risque. Les patients et les patientes immunosupprimés sont plus à risque de faire un cancer HPV induit. Comme dit précédemment, il existe des cancers HPV-induits dans la sphère génitale. Les cancers du col de l’utérus sont secondaires à quasiment 100% à une infection par HPV. En France la prévention (test HPV, frottis, examen clinique) permet, même si elle pourrait être plus efficace, d’éviter le développement de certains cancers. Dans les pays où cette prévention est limitée ou absente les cancers de l’utérus sont la seconde cause de cancer chez les femmes jeunes.

Nous entendons beaucoup parler d’immunothérapie, ce type de traitement peut-il soigner et guérir les cancers gynécologiques/ les cancers des voies aéro-digestives supérieures ?

Cécile Badoual : De très nombreux protocoles sont en cours et des données très intéressantes permettent d’identifier les cancers qui pourraient être traités par immunothérapie. Le plus souvent c’est l’association de l’immunothérapie à d’autres traitement comme la chimiothérapie et la radiaothérapie qui est encore plus efficace.

Anatomo-pathologiste, est-ce une profession en pleine mutation avec l’intelligence artificielle ? A terme est-ce une spécialité qui pourrait disparaître ?

Cécile Badoual :  Les anatomo-pathologistes (ou pathologistes) sont des médecins de l’ombre et pour autant indispensables à la bonne prise en charge des cancers. Nous recevons les pièces opératoires, les examinons, les préparons pour pouvoir les observer au microscope, ou maintenant sur lames virtuelles (et donc sur un écran). L’arrivée dans les laboratoires d’algorithme d’Intelligence Artificielle va permettre de pouvoir améliorer les performances des pathologistes et leur permettre de réaliser moins de tâche a valeur ajoutée médicale limitée. En France, la densité moyenne nationale d’anatomo-pathologiste est de 2,36 pathologistes pour 100.000 habitants, alors que les besoins ne cessent de croître avec de multiples missions diagnostiques, pronostiques, prédictives, épidémiologiques, de recherche et d’archivage. Le pathologiste va devoir s’adapter, c’est certain, mais sa disparition n’est pas prévue !

Si vous deviez associer un mot à cette journée mondiale de lutte contre le cancer, quel serait-il ?

Cécile Badoual : Information/Education

Le Fonds de dotation InfraVia pour l’Education et la Recherche soutient le projet Méta-Tuteur « Construis ton avenir »

L'objectif du projet est d'accompagner le développement du potentiel du lycéen et de l'étudiant pour contribuer à sa réussite

Un projet pour accompagner la réussite de tous les parcours

Le projet « Méta-tuteur : Construis ton avenir » est un projet interdisciplinaire franco-québécois de recherche-action ayant pour ambition de soutenir la réussite des lycéens et des étudiants à travers une approche systémique et innovante. Son objectif est de soutenir le développement du potentiel du lycéen/étudiant pour contribuer à la réussite de tous les parcours en agissant sur différents leviers :

  • Contribuer au développement vocationnel

  • Développer son propre potentiel créatif

  • Soutenir sa motivation et son engagement

  • Favoriser son auto-régulation

  • Développer sa métacognition

Avec le projet « Méta-tuteur : Construis ton avenir », il s’agit de concevoir et d’évaluer une intervention hybride d’accompagnement à l’orientation en intégrant un dispositif numérique de méta-tuteur. Dès lors, le rôle de l’enseignant et des parents seront traités comme des facilitateurs permettant d’améliorer l’efficacité de l’accompagnement pédagogique conçu. 

Le projet « Méta-Tuteur : Construis ton avenir » se développera sur 3 années avec la création de 3 parcours selon une approche systémique : 

  • Parcours étudiant/lycéen

  • Parcours enseignant

  • Parcours parents

Une équipe de recherche interdisciplinaire franco-québécoise

S’inscrivant dans une démarche interdisciplinaire à la croisée des sciences psychologiques et des sciences économiques, le volet recherche sera piloté par Catherine Ratelle, docteur en psychologie et professeur titulaire au département des fondements et pratiques en éducation de la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université Laval au Québec. Catherine Ratelle est une spécialiste de la motivation et s’intéresse particulièrement au rôle des relations interpersonnelles dans le développement scolaire et vocationnel. Sous sa direction, Marion Petipré et Aurore Ghetti assureront les activités de recherche du projet « Méta-tuteur : Construis ton avenir ». Ce projet repose sur un protocole quasi-expérimental avec des groupes témoins pour tester l’effet de l’intervention sur l’adaptation et la réussite de l’élève notamment durant la transition post-secondaire.

Madame Marie-Hélène Jeanneret-Crettez, en sa double qualité de professeur d’économie rattaché au LIARES et responsable du DU PaRéO, pilotera le volet « sciences économiques ». L’objectif sera de comprendre les enjeux socioéconomiques des trajectoires étudiantes afin de mieux répondre aux besoins des publics les plus fragiles. Les activités scientifiques seront ainsi assurées par les deux institutions – Université Paris Cité et l’Université LAVAL (Québec).

En tant qu’outil d’aide à la réussite, l'objectif du projet Méta-Tuteur est d’accompagner l’apprenant, les enseignants et les parents à développer des stratégies métacognitives pour favoriser le développement vocationnel et l’autonomie de l’adolescent et du jeune adulte en agissant sur trois leviers – la vocation, la motivation et l’autorégulation.

Tout savoir de la suite du projet !

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Projet EVA – Étude du Vécu de l’Aide apportée par ses enfants – soutenu par Malakoff Humanis

L’objectif de cette étude est de mieux comprendre le vécu des parents ayant des problèmes de santé, leur besoin d’aide et leur perception du vécu de leur(s) enfant(s) dans ce cadre.

Faire face à des problèmes de santé est susceptible d’entraîner diverses limitations, plus ou moins importantes, qui vont s’accompagner d’un besoin d’aide, notamment pour les activités de la vie quotidienne. Il n’est pas toujours facile de prendre conscience de cette aide, ou d’identifier le type d’aide dont on a besoin lorsqu’on a une maladie ou un handicap.

On sait qu’il existe des Jeunes Aidants (JA) en France. Ils sont estimés entre 6 et 18 ans à 500000. Au sein des lycéens, l’étude ADOCARE, réalisée par le laboratoire en psychopathologie des processus de santé d’Université Paris Cité, et financée par Malakoff Humanis en 2018, les estime à 14% soit à trois à quatre par classe (majoritairement des filles).

Mais il existe une réelle difficulté à identifier ces Jeunes Aidants. Or sans identification, aucun soutien n’est possible. Dans l’étude ADOCARE, il ressort que 30% des Jeunes Aidants aident leur mère, 30% aident leur père, 33% leur grand-parent.

L’objectif de cette nouvelle étude est de mieux comprendre le vécu des parents ayant des problèmes de santé, leur besoin d’aide et leur perception du vécu de leur(s) enfant(s) dans ce cadre. Les résultats permettront de mieux former les professionnels à intervenir dans ces situations et à mieux accompagner les patients.

Les objectifs

> Décrire, du point de vue des parents, la qualité de vie de leurs enfants et l’aide qu’ils apportent
> Explorer les facteurs associés à la qualité de vie des enfants et l’aide qu’ils apportent
> Explorer le vécu que les parents ont de l’aide apportée par leurs enfants
> Identifier leurs attentes par rapport à l’accompagnement des professionnels

Le lancement de l'étude

Seront recrutés à cet effet 200 adultes ayant une maladie chronique somatique entrainant une limitation de leurs activités dans la vie quotidienne, et ayant au moins un enfant entre 6 et 25 ans et vivant au domicile.
Les maladies concernées seront notamment liées aux domaines de l’oncologie (cancer), la neurologie (parkinson), la cardiologie, l’endocrinologie (diabète), la néphrologie (dialyse).

Le recrutement s’effectuera principalement par les services de soins hospitaliers (médecins, psychologues…), et par les associations de patients (site internet, réseaux sociaux…).

La zone géographique concernée par le Projet est la France entière (incluant les DOM-TOM) pour le recrutement en ligne. Pour le recrutement dans des services hospitaliers, le recrutement se fera en Ile-de-France.

Les questionnaires, qui seront accessibles en ligne, devront mesurer la qualité de vie du parent et le besoin d’aide, la qualité de vie du jeune aidant et l’aide apportée.
Parmi les réponses obtenues, seront sélectionnés un certain nombre de répondants parmi ceux qui sont le plus aidés, ou ceux qui ont plusieurs enfants et qui souhaitent en parler, afin de mener avec eux dans un second temps des entretiens qualitatifs (par téléphone ou visioconférence).

Le programme et l'équipe de recherche

Le programme de recherche JAID « Recherches sur les Jeunes AIDants » a pour but de développer la recherche sur les jeunes aidants en France. En effet, les recherches sont de plus en plus nombreuses sur le plan international et certains pays, comme le Royaume-Uni, sont particulièrement avancés sur la question. En revanche, pour d’autres pays comme la France, il existe un besoin urgent de promouvoir la recherche sur cette population vulnérable. JAID a ainsi été créé en 2017 par le Professeur Aurélie Untas et Géraldine Dorard, Maître de Conférences au sein du Laboratoire de Psychopathologie et Processus de Santé (LPPS, UR 4057) d’Université Paris Cité. Leurs expériences respectives dans les domaines de la psychopathologie et de la psychologie de la santé les ont amenées à s’intéresser à la problématique des jeunes aidants. 

Sandrine Collette, lauréate du prix littéraire Esprits libres 2023

Les membres du jury tous détenus au centre pénitentiaire de Réau en Seine et Marne, ont récemment remis son prix à la lauréate de l'édition 2023 !

Au terme de la délibération du 9 juin 2023 présidée par Marie Vingtras, lauréate en 2022, le Prix « Esprits libres » 2023 a été attribué à On était des loups de Sandrine Collette à l’issue du quatrième tour, par 3 voix contre 2 à Un Chien à ma table de Claudie Hunzinger.

Peu de temps avant les fêtes de fin d’année, la remise du prix a pu avoir lieu au Centre pénitentiaire Sud Francilien en présence des jurés, de l’équipe enseignante et de personnalités du centre afin de saluer l’auteur pour son ouvrage.

Depuis mars 2023, le jury s’est réuni toutes les six semaines pour débattre d’un des cinq titres de la sélection lors de réunions animées par Régis Salado, professeur de littérature comparée, et Valérie Guiraudon, professeure agrégée et responsable du Diplôme d’Accès aux Etudes Universitaires (DAEU) à Université Paris Cité. Ils ont été secondés par Valérie Petit et Karen Letourneau, respectivement responsable du Développement culturel et responsable de secteur à la Médiathèque départementale de Seine-et-Marne.

Les autres romans et œuvres étaient Vivre vite de Brigitte Giraud, Un chien à ma table de Claudie Hunzinger, Zizi Cabane de Bérangère Cournut, Le Nageur de Pierre Assouline, Comment sortir du monde de Marouane Bakhti.

La Fondation Université Paris Cité recrute un ou une Secrétaire Général.e de l’Institut Hospitalo-Universitaire THEMA-Saint Louis

Missions

Le/la Secrétaire Général(e) de l’IHU THEMA doit assurer le pilotage et la gestion administrative de l’IHU THEMA dans un environnement formé de nombreux partenaires en intégrant les enjeux stratégiques et économiques de l’IHU dans l’écosystème de la recherche en santé.
Il/elle assure, auprès de la Direction, la coordination et la gestion des activités administratives et logistiques de la structure. A ce titre, il/elle a la charge de la gestion administrative et financière globale de l’institut. Il/elle est à la tête de l’équipe administrative et chargé(e) de la mise en œuvre des orientations stratégiques.
Placé(e) sous l’autorité du Directeur de l’Institut pour l’assister dans l’accomplissement de ses missions de direction, le/la Secrétaire Général(e) de l’IHU THEMA a pour mission, en lien avec la Fondation Université Paris Cité, institution coordonnatrice, et les membres fondateurs :
– D’animer et coordonner l’équipe administrative de l’IHU et les services support
– D’assurer le suivi des étapes de contractualisation avec l’ANR
– D’assurer le lien avec l’ensemble des partenaires publics et privés de l’IHU
– De garantir la mise en œuvre opérationnelle de la feuille de route de l’IHU
– D’assurer la gestion opérationnelle des instances de direction et de gouvernance de l’IHU
– De coordonner les activités de management, développement, mécénat, communication et éducation
– De coordonner la valorisation en lien avec le comité de valorisation

Activités

Ses activités principales sont les suivantes :
– Phase de contractualisation : suivi du processus et interface avec les fondateurs et les partenaires sur l’avancement de celui-ci. Mise en place des procédures de recrutement de l’équipe administrative, communication et mécénat.
– Feuille de route stratégique de l’Institut : mise en œuvre opérationnelle de la feuille de route en lien avec les instances de gouvernance, préparation des documents administratifs, et suivi des évaluations par l’ANR.
– Gouvernance : préparation des comités de direction, des conseils de gouvernance et des différentes instances de l’Institut en lien avec le Directeur de l’Institut, le Président du Conseil de Gouvernance et la Fondation Université Paris Cité, ainsi que les membres fondateurs et partenaires, suivi documentaire et supervision des comptes-rendus.
– Administration : organisation du recrutement de l’équipe administrative, supervision des finances (business plan pluriannuel, budgets annuels et clôtures), évaluation régulière des processus administratifs en vue d’une amélioration continue de la qualité, gestion des audits externes, mise en place des bonnes pratiques de gestion en lien avec la Fondation, mise en place de plans de formation, veille sur l’adéquation des compétences et des postes dans le cadre de l’évolution de l’IHU.
– Valorisation : coordination de l’équipe dédiée à l’innovation, au transfert, à la valorisation et aux partenariats industriels en lien avec le comité de valorisation où siègent les équipes dédiées des fondateurs et partenaires.
– Mécénat : mise en place de l’équipe de fundraising, participation à la stratégie de levée de fonds et suivi de son exécution en lien avec la Fondation.

Compte-tenu de ses attributions, le/la Secrétaire Général(e) de l’IHU THEMA participe, aux conseils de direction, au comité de valorisation et est invité(e) au Conseil de gouvernance. 

Profil souhaité

Formation de type Sciences-Po, EHESP, ESC, MBA, ingénieur.

Expérience professionnelle

– Minimum dix ans d’expérience professionnelle
– Expérience des fonctions de direction et de management
– Expérience dans la sphère publique et/ou maîtrise de son fonctionnement
– Expérience de gestion des relations avec de nombreux partenaires
– Connaissance du monde de la santé
– Capacité d’adaptation
– Anglais indispensable

Salaire attractif selon profil et expérience.

Dépôt de candidatures et informations

Localisation : IHU THEMA Saint Louis

Envoyer CV + lettre de motivation et 3 contacts de référence par mail à :
Monsieur Gérard Friedlander : gerard.friedlander@u-paris.fr

Clôture des candidatures le 8 janvier 2024

[Interview croisée] Health Mind, lauréate d’IMPACT cette année, et Soumaya Karaki d’Otsuka

Lauréate d’Impact cette année – accélérateur d’innovation en santé mentale dont la Fondation Université Paris Cité est membre fondateur – Healthy Mind est portée par Malo Louvigné, CTO et Anton Filipchuk, Reseach development lead neuroscience, à qui nous avons décidé de donner la parole sous forme d’interview croisée avec l’une de leurs mentors Soumaya Karaki, responsable accès au marché pour le laboratoire Otsuka.

FUPC : « Bonjour à tous les trois, Malo et Anton avant de parler des projets et des produits que proposent aujourd’hui Healthy Mind, pouvez-vous nous dire comment vous vivez l’expérience d’accompagnement que propose le programme Impact ?

Malo : Super bien, nous avons commencé le programme depuis presque 6 mois et cela nous a permis de rencontrer de nombreux experts du sujets (praticiens, chercheurs, patients…) pour challenger et faire évoluer notre projet R&D. C’est un programme très enrichissant car il nous apporte des points de vue que nous n’avons pas l’habitude de rencontrer.

Anton : Tout d’abord, je voudrais vous remercier pour cette opportunité de partager nos avis et de répondre à vos questions. Dès l’arrivée de la nouvelle que nous avons été nommés parmi les lauréats, nous nous sommes plongés dans une ambiance collaborative et ouverte créée par le programme d’accompagnement IMPACT. Personnellement, j’apprécie beaucoup l’opportunité de créer un écosystème adéquat autour de notre projet R&D, en ayant à la fois des échanges avec les spécialistes du domaine de la santé mentale, les associations de patients, les compagnies pharmaceutiques et d’autres start-ups. C’est un écosystème unique qui nous permet de mieux comprendre les besoins de nos futurs clients et les enjeux du domaine.

FUPC : Soumaya de ton côté en tant que mentor, quel est ton rôle ? Et que t’apporte cette « mission » dans ton quotidien professionnel ?

En tant que responsable Accès au marché pour le laboratoire Otsuka Pharmaceutical France, et mentor auprès de HealthyMind, mon rôle consiste à conseiller Malo et Anton en partageant mon expertise en accès au marché des médicaments, des dispositifs numériques à visée thérapeutique et des dispositifs numériques de télésurveillance. Cette mission me permet d’apporter une vision stratégique pour aider HealthyMind à façonner leur solution en adéquation avec les besoins et les réglementations du marché français. Je tire également des enseignements enrichissants de Malo et Anton, ce qui nourrit ma perspective professionnelle et me maintient à l’affût des dernières innovations en réalité virtuelle et en neuroscience.

Cette implication m’offre des horizons stimulants, me permettant de contribuer à un projet novateur ayant un impact concret sur la prise en charge des patients souffrant d’anxiété ou de douleurs et d’apporter des idées novatrices à mon rôle actuel.

FUPC : Anton et Malo, de votre côté, comment vivez-vous cet accompagnement de la part des mentors ?

Anton : Je trouve que nous avons réussi à créer très rapidement une ambiance de confiance avec les mentors et de compréhension mutuelle de nos besoins d’un côté et des opportunités disponibles de l’autre. Chaque fois que nous avons des sessions de mentoring, nous dépassons les horaires car nous avons plein de sujets à aborder. Mais surtout, il est important de souligner que ce mentoring a déjà porté ses fruits sous la forme de collaborations qui sont en train de s’établir, de nouvelles réflexions que nous avons eues pour les cas d’usage possibles de notre projet R&D auxquels nous n’avions pas pensé auparavant, et de l’organisation du démo day.

Malo : Très bien, Soumaya et Émilie (Responsable Ingénierie de Projets pour la FUPCité) ont su tout de suite nous conseiller et nous aider à prendre du recul grâce à leur angle de vue éclairé et externe à la société. Elles soutiennent également le projet en nous donnant accès à leur réseau.

FUPC : Si nous faisons maintenant un focus sur les solutions que propose Healthy Mind aujourd’hui, quelles sont-elles ? Et à qui s’adressent-elles ?

Malo : Nous proposons un premier dispositif médical de classe I appelée Healthy Mind VR combinant neuroscience et réalité virtuelle à destination des établissements de santé pour réduire la douleur et l’anxiété des patients hospitalisés. La solution est déjà déployée dans plus de 250 établissements à travers la France et l’Europe et s’utilise avant, pendant ou après une procédure médicale pour des services très divers comme l’anesthésie, l’oncologie, les soins palliatifs ou la radiologie interventionnelle.

Dans le cadre du projet Impact nous développons une nouvelle génération de thérapies digitales alliant neurofeedback et réalité virtuelle à afin de traiter des pathologies chroniques notamment pour la santé mentale. Cette nouvelle solution vise à être prescrite pour aider les patients à diminuer les risques de rechute de dépression majeure.

FUPC : Toi Soumaya, quand tu suis pas à pas la progression sur plusieurs mois de start-up comme Healthy Mind, avec ta casquette « Labo pharmaceutique », comment te positionnes-tu ? Quelles sont tes priorités pour les aider au mieux dans leur stratégie de développement ?

Soumaya : En tant que responsable de l’accès au marché en « Labo pharmaceutique » et en suivant de près la startup HealthyMind, mon approche complète pour les accompagner dans leur progression de développement est de leur apporter une expertise stratégique. Je les aide à identifier les voies d’accès au marché les plus appropriées pour leur solution ainsi que les différentes voies de remboursement des solutions numériques en France, cherchant à faciliter l’accès de leur produit au plus grand nombre de patients français souffrant d’anxiété ou de douleurs. De concert avec leur co-mentor Émilie, nous nous engageons également à faciliter la mise en relation de HealthyMind avec des acteurs clés du secteur. Cette mise en relation vise à élargir leur réseau et favoriser des partenariats stratégiques, contribuant ainsi à une croissance accélérée et à une intégration fructueuse de leur solution novatrice sur leur marché.

FUPC : Healthy Mind s’adresse en partie aux patients, il faut recruter des « bêta testeurs » comment faites-vous ? Et en parallèle, il y a tout un travail de collaboration à mener avec des chercheurs, comment les ciblez-vous ?

Anton : En arrivant chez Healthy Mind il y a presque deux ans, j’ai découvert qu’ils avaient déjà un réseau assez large de collaborations scientifiques et cliniques. Ainsi, nous avions déjà la base pour commencer à chercher nos « bêta-testeurs ». En ce qui concerne les collaborations scientifiques, en tant qu’ancien chercheur en neuroscience, je continue à m’appuyer sur mon réseau dans le domaine pour créer de nouveaux contacts qui peuvent renforcer notre expertise en neurosciences. Nous travaillons beaucoup avec les chercheurs de l’Institut du Cerveau où nous sommes également incubés, mais aussi avec des chercheurs d’universités étrangères, comme l’Université de Californie, ainsi que des chercheurs d’autres entités publiques de la recherche française, telles que IRBA. Nous ciblons les chercheurs qui peuvent renforcer notre expertise dans les domaines de l’électrophysiologie, de la neurologie, de l’anesthésiologie, de l’interface cerveau-ordinateur, ainsi que de la neuroscience cognitive.

Malo : Nous avons l’habitude de travailler avec des centres tests notamment grâce à notre comité scientifique et aux différentes collaborations de recherche que nous menons actuellement pour évaluer notre dispositif Healthy Mind VR. Toute ces collaborations se déroulent pour la plupart en centre hospitalier tandis que la nouvelle génération de dispositifs que nous développons est vouée à être utilisée au domicile du patient. Pour cette raison, la mise en relation avec les associations de patients permise par l’Impact va grandement nous aider pour la suite du développement.

Nous travaillons également en étroite collaboration avec l’Institut du Cerveau avec lequel nous avons mis en place deux thèses en CiFRE.

FUPC : Soumaya, est-ce dans la philosophie des laboratoires pharmaceutiques de travailler étroitement avec des start-up ? Est-ce une pratique qui se développe de plus en plus et si oui, sur quels plans prioritairement ?

Il est de plus en plus courant pour les laboratoires pharmaceutiques de collaborer étroitement avec des startups. Cette pratique émerge comme une stratégie prometteuse pour dynamiser l’innovation au sein de l’industrie pharmaceutique. Cette collaboration se concentre principalement sur plusieurs aspects. Premièrement, les laboratoires pharmaceutiques tirent davantage de l’agilité et de l’innovation des startups pour explorer de nouvelles voies thérapeutiques ou pour développer des solutions technologiques novatrices. Ensuite, cette approche favorise le développement accéléré de nouvelles thérapies ou de dispositifs médicaux, offrant ainsi aux patients des options de traitement plus rapides et plus diversifiées. De plus, les laboratoires pharmaceutiques s’associent souvent aux startups pour intégrer des technologies numériques innovantes dans le domaine de la santé. Cela inclut des applications, des plateformes de suivi, des outils de diagnostic, entre autres, qui sont au cœur de l’évolution de la médecine.

FUPC : Quelle va être l’actualité des prochaines semaines, prochains mois chez Healthy Mind ?

Malo : Nous travaillons de manière continue sur l’expansion de notre première solution avec différentes études cliniques qui devraient aboutir à plusieurs publications scientifiques dans les prochains mois. Nous avons également développé un premier prototype de notre nouvelle solution que nous sommes en train d’évaluer avec différents partenaires de recherche. Une seconde version devrait voir le jour en début d’année prochaine.

Anton : Nous sommes en train de travailler sur notre prototype NeuroMind qui combine l’encéphalographie portable de dernière génération avec la réalité virtuelle et le suivi oculaire (eye tracking). Grâce à l’IMPACT, nous avons déjà eu l’opportunité de présenter notre premier prototype à 16 électrodes, et dans les prochaines semaines, nous allons mettre au point ce deuxième prototype plus avancé. Cela sera suivi par une petite étude de validation.

FUPC : On le lit, on l’entend, on le voit, la santé mentale notamment depuis la crise Covid a surgi quasiment d’un seul coup aux côtés de la santé physique si on peut le dire ainsi, comment l’interprétez-vous tous les trois ? Quel regard portez-vous sur cette prise de conscience de l’importance de prendre soin de notre santé mentale ?

Soumaya : La crise Covid a sans doute, propulsé la santé mentale au-devant de la scène aux côtés de la santé physique suscitant une prise de conscience considérable de son importance, et incitant le gouvernement français à accorder une attention renouvelée à la santé mentale (Feuille de route santé mentale et psychiatrie lancée en 2018 même avant la crise Covid, puis enrichie post-Covid en septembre 2021 par les mesures des Assises de la santé mentale et de la psychiatrie) et poussant les entreprises des médicaments via le Comité de santé mentale du Leem à prendre la parole pour la première fois sur ce sujet. Cette prise de parole s’est concrétisée par la plateforme de propositions en santé mentale du Leem qui comprend douze propositions dont une première proposition générale ayant pour objectif de faire de la santé mentale une grande cause nationale. Les onze autres propositions se répartissent sur les 3 défis de la recherche, de l’innovation et du parcours de soins. Cette prise de conscience de l’importance de la santé mentale est un progrès majeur. Elle reflète une évolution significative dans la compréhension de la santé globale et représente un changement positif dans la façon dont la société perçoit et aborde les questions de santé mentale. Elle contribue à briser la stigmatisation associée à ces problèmes et à lutter contre l’isolement des patients souffrant de maladies mentales et de leur entourage.

Anton : Je pense que la crise de la COVID-19 a mis en évidence de manière accrue le problème qui existait déjà, mais qui était en partie stigmatisé et en partie sous-estimé : le problème de la santé mentale, surtout chez les jeunes et les actifs. Je pense qu’actuellement, il y a une prise de conscience croissante de l’existence de ce problème et une multiplication des efforts pour y remédier. Comme on dit, aller voir un médecin, c’est déjà la moitié de la solution. Cependant, comme on le sait très bien, la santé publique en France et en Europe traverse un moment difficile, et la prise de conscience ne signifie pas automatiquement une amélioration de la prise en charge. Avec notre projet R&D, nous essayons dans ce contexte tendu d’aider à démocratiser l’accès aux solutions psychothérapeutiques pour les troubles de la santé mentale.   

Malo : Je trouve ça très sain de voir que le sujet soit beaucoup plus mis en avant depuis quelques années au même titre que la santé physique. Je pense que l’innovation numérique a tout à fait sa place dans ces nouvelles stratégies de traitement comme complément aux traitements traditionnels. De la même manière qu’avec notre solution Healthy Mind VR, où nous avons voulu apporter un nouvel outil aux patients pour la lutte contre la douleur, nous souhaitons proposer une thérapie permettant une meilleure prise en charge des patients à domicile.

FUPC : Une question plus personnelle, comment chacun prenez-vous soin de votre santé mentale au quotidien ?

Soumaya : A titre personnel, j’essaie de garder une activité physique régulière. J’essaie de maintenir tout simplement un objectif minimum de 10 000 pas par jour. L’activité physique libère des endorphines, améliorant l’humeur et réduisant le stress. J’essaie de garder un équilibre vie pro-perso et de m’entourer de personnes positives qui, à mon avis, sont une composante essentielle du bonheur et du bien-être.

Malo : En tant que dirigeant d’entreprise, on se retrouve souvent dans des situations assez challengeantes, d’autant plus que les sujets sur lesquels nous travaillons sont très prenants. Pour ma part, j’essaye de m’organiser le plus possible pour garder un équilibre entre le travail, voir mes proches et faire des activités stimulantes qui me permettent de déconnecter.

Anton : J’essaie d’établir et de maintenir un équilibre stable entre ma vie privée et ma vie professionnelle, le fameux work-to-life balance. J’ai également mon psychanalyste.