[Interview croisée] Health Mind, lauréate d’IMPACT cette année, et Soumaya Karaki d’Otsuka

Lauréate d’Impact cette année – accélérateur d’innovation en santé mentale dont la Fondation Université Paris Cité est membre fondateur – Healthy Mind est portée par Malo Louvigné, CTO et Anton Filipchuk, Reseach development lead neuroscience, à qui nous avons décidé de donner la parole sous forme d’interview croisée avec l’une de leurs mentors Soumaya Karaki, responsable accès au marché pour le laboratoire Otsuka.

FUPC : « Bonjour à tous les trois, Malo et Anton avant de parler des projets et des produits que proposent aujourd’hui Healthy Mind, pouvez-vous nous dire comment vous vivez l’expérience d’accompagnement que propose le programme Impact ?

Malo : Super bien, nous avons commencé le programme depuis presque 6 mois et cela nous a permis de rencontrer de nombreux experts du sujets (praticiens, chercheurs, patients…) pour challenger et faire évoluer notre projet R&D. C’est un programme très enrichissant car il nous apporte des points de vue que nous n’avons pas l’habitude de rencontrer.

Anton : Tout d’abord, je voudrais vous remercier pour cette opportunité de partager nos avis et de répondre à vos questions. Dès l’arrivée de la nouvelle que nous avons été nommés parmi les lauréats, nous nous sommes plongés dans une ambiance collaborative et ouverte créée par le programme d’accompagnement IMPACT. Personnellement, j’apprécie beaucoup l’opportunité de créer un écosystème adéquat autour de notre projet R&D, en ayant à la fois des échanges avec les spécialistes du domaine de la santé mentale, les associations de patients, les compagnies pharmaceutiques et d’autres start-ups. C’est un écosystème unique qui nous permet de mieux comprendre les besoins de nos futurs clients et les enjeux du domaine.

FUPC : Soumaya de ton côté en tant que mentor, quel est ton rôle ? Et que t’apporte cette « mission » dans ton quotidien professionnel ?

En tant que responsable Accès au marché pour le laboratoire Otsuka Pharmaceutical France, et mentor auprès de HealthyMind, mon rôle consiste à conseiller Malo et Anton en partageant mon expertise en accès au marché des médicaments, des dispositifs numériques à visée thérapeutique et des dispositifs numériques de télésurveillance. Cette mission me permet d’apporter une vision stratégique pour aider HealthyMind à façonner leur solution en adéquation avec les besoins et les réglementations du marché français. Je tire également des enseignements enrichissants de Malo et Anton, ce qui nourrit ma perspective professionnelle et me maintient à l’affût des dernières innovations en réalité virtuelle et en neuroscience.

Cette implication m’offre des horizons stimulants, me permettant de contribuer à un projet novateur ayant un impact concret sur la prise en charge des patients souffrant d’anxiété ou de douleurs et d’apporter des idées novatrices à mon rôle actuel.

FUPC : Anton et Malo, de votre côté, comment vivez-vous cet accompagnement de la part des mentors ?

Anton : Je trouve que nous avons réussi à créer très rapidement une ambiance de confiance avec les mentors et de compréhension mutuelle de nos besoins d’un côté et des opportunités disponibles de l’autre. Chaque fois que nous avons des sessions de mentoring, nous dépassons les horaires car nous avons plein de sujets à aborder. Mais surtout, il est important de souligner que ce mentoring a déjà porté ses fruits sous la forme de collaborations qui sont en train de s’établir, de nouvelles réflexions que nous avons eues pour les cas d’usage possibles de notre projet R&D auxquels nous n’avions pas pensé auparavant, et de l’organisation du démo day.

Malo : Très bien, Soumaya et Émilie (Responsable Ingénierie de Projets pour la FUPCité) ont su tout de suite nous conseiller et nous aider à prendre du recul grâce à leur angle de vue éclairé et externe à la société. Elles soutiennent également le projet en nous donnant accès à leur réseau.

FUPC : Si nous faisons maintenant un focus sur les solutions que propose Healthy Mind aujourd’hui, quelles sont-elles ? Et à qui s’adressent-elles ?

Malo : Nous proposons un premier dispositif médical de classe I appelée Healthy Mind VR combinant neuroscience et réalité virtuelle à destination des établissements de santé pour réduire la douleur et l’anxiété des patients hospitalisés. La solution est déjà déployée dans plus de 250 établissements à travers la France et l’Europe et s’utilise avant, pendant ou après une procédure médicale pour des services très divers comme l’anesthésie, l’oncologie, les soins palliatifs ou la radiologie interventionnelle.

Dans le cadre du projet Impact nous développons une nouvelle génération de thérapies digitales alliant neurofeedback et réalité virtuelle à afin de traiter des pathologies chroniques notamment pour la santé mentale. Cette nouvelle solution vise à être prescrite pour aider les patients à diminuer les risques de rechute de dépression majeure.

FUPC : Toi Soumaya, quand tu suis pas à pas la progression sur plusieurs mois de start-up comme Healthy Mind, avec ta casquette « Labo pharmaceutique », comment te positionnes-tu ? Quelles sont tes priorités pour les aider au mieux dans leur stratégie de développement ?

Soumaya : En tant que responsable de l’accès au marché en « Labo pharmaceutique » et en suivant de près la startup HealthyMind, mon approche complète pour les accompagner dans leur progression de développement est de leur apporter une expertise stratégique. Je les aide à identifier les voies d’accès au marché les plus appropriées pour leur solution ainsi que les différentes voies de remboursement des solutions numériques en France, cherchant à faciliter l’accès de leur produit au plus grand nombre de patients français souffrant d’anxiété ou de douleurs. De concert avec leur co-mentor Émilie, nous nous engageons également à faciliter la mise en relation de HealthyMind avec des acteurs clés du secteur. Cette mise en relation vise à élargir leur réseau et favoriser des partenariats stratégiques, contribuant ainsi à une croissance accélérée et à une intégration fructueuse de leur solution novatrice sur leur marché.

FUPC : Healthy Mind s’adresse en partie aux patients, il faut recruter des « bêta testeurs » comment faites-vous ? Et en parallèle, il y a tout un travail de collaboration à mener avec des chercheurs, comment les ciblez-vous ?

Anton : En arrivant chez Healthy Mind il y a presque deux ans, j’ai découvert qu’ils avaient déjà un réseau assez large de collaborations scientifiques et cliniques. Ainsi, nous avions déjà la base pour commencer à chercher nos « bêta-testeurs ». En ce qui concerne les collaborations scientifiques, en tant qu’ancien chercheur en neuroscience, je continue à m’appuyer sur mon réseau dans le domaine pour créer de nouveaux contacts qui peuvent renforcer notre expertise en neurosciences. Nous travaillons beaucoup avec les chercheurs de l’Institut du Cerveau où nous sommes également incubés, mais aussi avec des chercheurs d’universités étrangères, comme l’Université de Californie, ainsi que des chercheurs d’autres entités publiques de la recherche française, telles que IRBA. Nous ciblons les chercheurs qui peuvent renforcer notre expertise dans les domaines de l’électrophysiologie, de la neurologie, de l’anesthésiologie, de l’interface cerveau-ordinateur, ainsi que de la neuroscience cognitive.

Malo : Nous avons l’habitude de travailler avec des centres tests notamment grâce à notre comité scientifique et aux différentes collaborations de recherche que nous menons actuellement pour évaluer notre dispositif Healthy Mind VR. Toute ces collaborations se déroulent pour la plupart en centre hospitalier tandis que la nouvelle génération de dispositifs que nous développons est vouée à être utilisée au domicile du patient. Pour cette raison, la mise en relation avec les associations de patients permise par l’Impact va grandement nous aider pour la suite du développement.

Nous travaillons également en étroite collaboration avec l’Institut du Cerveau avec lequel nous avons mis en place deux thèses en CiFRE.

FUPC : Soumaya, est-ce dans la philosophie des laboratoires pharmaceutiques de travailler étroitement avec des start-up ? Est-ce une pratique qui se développe de plus en plus et si oui, sur quels plans prioritairement ?

Il est de plus en plus courant pour les laboratoires pharmaceutiques de collaborer étroitement avec des startups. Cette pratique émerge comme une stratégie prometteuse pour dynamiser l’innovation au sein de l’industrie pharmaceutique. Cette collaboration se concentre principalement sur plusieurs aspects. Premièrement, les laboratoires pharmaceutiques tirent davantage de l’agilité et de l’innovation des startups pour explorer de nouvelles voies thérapeutiques ou pour développer des solutions technologiques novatrices. Ensuite, cette approche favorise le développement accéléré de nouvelles thérapies ou de dispositifs médicaux, offrant ainsi aux patients des options de traitement plus rapides et plus diversifiées. De plus, les laboratoires pharmaceutiques s’associent souvent aux startups pour intégrer des technologies numériques innovantes dans le domaine de la santé. Cela inclut des applications, des plateformes de suivi, des outils de diagnostic, entre autres, qui sont au cœur de l’évolution de la médecine.

FUPC : Quelle va être l’actualité des prochaines semaines, prochains mois chez Healthy Mind ?

Malo : Nous travaillons de manière continue sur l’expansion de notre première solution avec différentes études cliniques qui devraient aboutir à plusieurs publications scientifiques dans les prochains mois. Nous avons également développé un premier prototype de notre nouvelle solution que nous sommes en train d’évaluer avec différents partenaires de recherche. Une seconde version devrait voir le jour en début d’année prochaine.

Anton : Nous sommes en train de travailler sur notre prototype NeuroMind qui combine l’encéphalographie portable de dernière génération avec la réalité virtuelle et le suivi oculaire (eye tracking). Grâce à l’IMPACT, nous avons déjà eu l’opportunité de présenter notre premier prototype à 16 électrodes, et dans les prochaines semaines, nous allons mettre au point ce deuxième prototype plus avancé. Cela sera suivi par une petite étude de validation.

FUPC : On le lit, on l’entend, on le voit, la santé mentale notamment depuis la crise Covid a surgi quasiment d’un seul coup aux côtés de la santé physique si on peut le dire ainsi, comment l’interprétez-vous tous les trois ? Quel regard portez-vous sur cette prise de conscience de l’importance de prendre soin de notre santé mentale ?

Soumaya : La crise Covid a sans doute, propulsé la santé mentale au-devant de la scène aux côtés de la santé physique suscitant une prise de conscience considérable de son importance, et incitant le gouvernement français à accorder une attention renouvelée à la santé mentale (Feuille de route santé mentale et psychiatrie lancée en 2018 même avant la crise Covid, puis enrichie post-Covid en septembre 2021 par les mesures des Assises de la santé mentale et de la psychiatrie) et poussant les entreprises des médicaments via le Comité de santé mentale du Leem à prendre la parole pour la première fois sur ce sujet. Cette prise de parole s’est concrétisée par la plateforme de propositions en santé mentale du Leem qui comprend douze propositions dont une première proposition générale ayant pour objectif de faire de la santé mentale une grande cause nationale. Les onze autres propositions se répartissent sur les 3 défis de la recherche, de l’innovation et du parcours de soins. Cette prise de conscience de l’importance de la santé mentale est un progrès majeur. Elle reflète une évolution significative dans la compréhension de la santé globale et représente un changement positif dans la façon dont la société perçoit et aborde les questions de santé mentale. Elle contribue à briser la stigmatisation associée à ces problèmes et à lutter contre l’isolement des patients souffrant de maladies mentales et de leur entourage.

Anton : Je pense que la crise de la COVID-19 a mis en évidence de manière accrue le problème qui existait déjà, mais qui était en partie stigmatisé et en partie sous-estimé : le problème de la santé mentale, surtout chez les jeunes et les actifs. Je pense qu’actuellement, il y a une prise de conscience croissante de l’existence de ce problème et une multiplication des efforts pour y remédier. Comme on dit, aller voir un médecin, c’est déjà la moitié de la solution. Cependant, comme on le sait très bien, la santé publique en France et en Europe traverse un moment difficile, et la prise de conscience ne signifie pas automatiquement une amélioration de la prise en charge. Avec notre projet R&D, nous essayons dans ce contexte tendu d’aider à démocratiser l’accès aux solutions psychothérapeutiques pour les troubles de la santé mentale.   

Malo : Je trouve ça très sain de voir que le sujet soit beaucoup plus mis en avant depuis quelques années au même titre que la santé physique. Je pense que l’innovation numérique a tout à fait sa place dans ces nouvelles stratégies de traitement comme complément aux traitements traditionnels. De la même manière qu’avec notre solution Healthy Mind VR, où nous avons voulu apporter un nouvel outil aux patients pour la lutte contre la douleur, nous souhaitons proposer une thérapie permettant une meilleure prise en charge des patients à domicile.

FUPC : Une question plus personnelle, comment chacun prenez-vous soin de votre santé mentale au quotidien ?

Soumaya : A titre personnel, j’essaie de garder une activité physique régulière. J’essaie de maintenir tout simplement un objectif minimum de 10 000 pas par jour. L’activité physique libère des endorphines, améliorant l’humeur et réduisant le stress. J’essaie de garder un équilibre vie pro-perso et de m’entourer de personnes positives qui, à mon avis, sont une composante essentielle du bonheur et du bien-être.

Malo : En tant que dirigeant d’entreprise, on se retrouve souvent dans des situations assez challengeantes, d’autant plus que les sujets sur lesquels nous travaillons sont très prenants. Pour ma part, j’essaye de m’organiser le plus possible pour garder un équilibre entre le travail, voir mes proches et faire des activités stimulantes qui me permettent de déconnecter.

Anton : J’essaie d’établir et de maintenir un équilibre stable entre ma vie privée et ma vie professionnelle, le fameux work-to-life balance. J’ai également mon psychanalyste.

IMPACT saison 2 – 5 lauréats primés pour améliorer le parcours de soins en Santé Mentale 

Les partenaires d’IMPACT, PariSanté Campus, la Fondation Université Paris Cité, l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris, le Groupe Hospitalier Universitaire Paris-Psychiatrie & Neurosciences, la Fondation FondaMental, iPEPS, France Biotech, France Assureurs, Otsuka, Eisai, le Groupe Vyv et MGEN, ont le plaisir d’annoncer aujourd’hui les cinq lauréats sélectionnés pour intégrer le programme d’accélération de l’innovation en Santé Mentale. Il s’agit des sociétés Callyope, Healthly Mind, O-Kidia, Sêmeia, Shifters.

L’objectif du programme est de promouvoir l’innovation en Santé Mentale avec des projets créateurs de valeur dans le parcours de soins en Santé Mentale via des technologies qui répondent à des besoins de prévention, de repérage précoce, de diagnostic, de stratégie clinique, de coordination ville-hôpital ou encore d’errance thérapeutique avec un périmètre élargi à la pédopsychiatrie, la psychiatrie de l’adulte et la démence des personnes âgées.

Cet appel à projets a remporté un vif succès avec au total 51 dossiers déposés, 35 candidatures finalisées et 10 candidatures validées et présentées devant le comité de sélection. Chaque start-up a présenté son projet devant deux jurys, le Comité de Pré-sélection et le Grand Jury*, tous deux composés d’experts médicaux et représentatifs de l’écosystème de l’innovation santé. Les startups lauréates bénéficieront d’un programme d’accompagnement personnalisé de 9 mois pour accélérer leur déploiement avec une forte implication des partenaires de l’initiative.

*Composition du Grand Jury : J. Balmes, France Assureurs, C. Beroulle, Newfund, T. Beauvironnet, Karista, V. Briquet-Laugier, FondaMental, Q. Demanet, AP-HP, C. Dudet, VyV3, H. De Faverges, AP-HP, G. Friedlander, FUPC, Q. Garcon, PariSanté Campus, A. Genin, iPEPS, D. Labrosse, MentalTech, A. Lecuyer, OTSUKA, V. Lhuissier, VERVE, D. Mathieu, MGEN,
F. Mouthon, France Biotech, S. Pierrefitte, GHU Paris-Psychiatrie & Neurosciences, E. Roux, EISAI, H. Viatgé, Agora Health.

« Nous remercions l’ensemble des start-ups qui ont candidaté à IMPACT 2. Nous sommes très heureux d’avoir eu une cinquantaine de candidatures, comme en 2022, ce qui traduit la richesse et la pertinence d’un programme de ce type. En effet, IMPACT répond à un besoin sociétal important et démontre la dynamique de l’innovation en Santé Mentale en France »

« À la suite de notre première édition d’IMPACT en 2022, nous avons décidé, pour cette deuxième édition, d’élargir le périmètre à des technologies qui répondent aux besoins de prévention dans le parcours de soins en santé mentale. Nous avons aussi choisi la diversité en termes de maturation d’entreprises avec des start-ups qui sont encore jeunes et d’autres qui sont plus structurées »

Focus sur les 5 lauréats d’IMPACT – Accélérateur d’Innovation en Santé Mentale

Callyope développe des outils de télésurveil-lance basés sur la voix permettant d’évaluer l’efficacité d’un traitement ou de détecter les prémices d’une rechute. Sa plateforme analyse des centaines de biomarqueurs vocaux validés cliniquement afin d’évaluer la sévérité des symptômes psychiatriques et cognitifs liés à la dépression sévère, la bipolarité ou la schizophrénie.

Healthy Mind est une entreprise spécialisée dans le développement et la commercialisation de thérapies digitales (DTx) combinant les neurosciences et la réalité virtuelle immersive. Elle commercialise depuis 2018 un logiciel dispositif médical de classe I marqué CE, Healthy Mind VR, qui combine les neurosciences, l’hypnose médicale et l’immersion en réalité virtuelle pour réduire la douleur et l’anxiété des patients à l’hôpital. Healthy Mind développe actuellement une nouvelle génération de dispositif appelée NeuroMind, pour proposer un outil de thérapie de la dépression majeure utilisable à domicile, basé sur une technologie de réalité virtuelle couplée à du neurofeedback.

O-Kidia est une société de R&D dont l’ambition est de développer et commercialiser des solutions numériques viables et innovantes pour améliorer le diagnostic, l’orientation thérapeutique, et le suivi du bénéfice clinique des troubles du neurodéveloppement et de santé mentale associés chez les enfants et les adolescents. O-Kidia est ainsi une clinique digitale qui facilite le parcours des patients et de leur environnement familial (aidants) et vise à améliorer le bénéfice clinique du patient et de la pratique clinique des professionnels de santé.

Pionnier et acteur majeur de la télésurveillance médicale, expert des données médicales, Sêmeia propose MentalWise, une plate-forme d’aide à la décision médicale qui permet la collecte, la restitution et l’analyse des données de santé basée sur des algorithmes cliniques et d’IA. L’objectif de la solution est d’améliorer la prise en charge des patients sans faire perdre de temps aux soignants. Sêmeia se différencie par une collecte automatisée des données (de biologie, clinique, et de parcours) et une restitution intelligente et personnalisée des données patients. 

Shifters a créé un programme digital unique (contenu dans une application mobile) mêlant intelligence artificielle et neurosciences cognitives, permettant aux travailleurs en horaires décalés (soignants, militaires, ouvriers, stewards etc) d’enfin avoir un rythme de sommeil récupérateur. L’amélioration de leur sommeil s’accompagne d’une meilleure qualité de vie au travail et au global, ceci permettant d’améliorer leur santé mentale (moins de symptômes dépressifs, anxieux, d’irritabilité etc.).

Les partenaires institutionnels et associatifs qui soutiennent « IMPACT 2 – Accélérateur d’innovation en Santé Mentale » sont : Unafam, le Ministère des Solidarités et de la Santé, Délégation Ministérielle à la Santé Mentale et à la Psychiatrie, Le Centre hospitalier Le Vinatier , le Health Data Hub, le leem, Numeum, Conseil de la E-santé, France Digitale, Angels Santé.

IMPACT – Accélérateur d’Innovation en santé mentale » saison 2

« IMPACT – Accélérateur d’Innovation en santé mentale » lance son deuxième appel à projets pour faire émerger des solutions digitales en santé mentale

Fort du succès de la première édition, les membres de l’initiative IMPACT annoncent le lancement de la deuxième édition du programme pour promouvoir l’innovation en santé mentale.

Pour cette nouvelle saison, nous retrouverons parmi les partenaires : PariSanté Campus, la Fondation Université Paris Cité, l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris, Otsuka, Eisai, France Biotech et France Assureurs. De nouveaux partenaires rejoignent le projet : le Groupe Vyv et MGEN, la Fondation FondaMental, le Groupe Hospitalier Universitaire Paris-Psychiatrie & Neurosciences et iPEPS.

La crise majeure du secteur de la psychiatrie en France, amplifiée par la pandémie Covid-19, a permis de mettre la santé mentale au cœur du débat public et de mobiliser tous les acteurs autour de cette cause. En effet, la prise en charge des patients psychiatriques souffre d’un manque de ressources humaines et financières, de fréquentes ruptures de soins à la sortie de l’hôpital et d’une stigmatisation bien connue.

Pour répondre à ces nombreux enjeux, différentes initiatives ont vu le jour comme les Assises de la Santé Mentale et de la Psychiatrie, le lancement de nouveaux Programmes et Équipements Prioritaires de Recherche (PEPR) financés dans le cadre du plan France 2030 par le gouvernement dont le projet-programme en psychiatrie de précision baptisé PROPSY ou encore la création du comité santé mentale au LEEM. Au-delà de la France, l’Agence Européenne de Médecine (EMA) vient d’ouvrir un appel à contribution pour une approche globale de la santé mentale.

Les programmes IMPACT 1 et 2 s’inscrivent totalement dans cette dynamique en faisant de l’essor des solutions numériques une opportunité d’adresser certains problèmes rencontrés par les patients et les soignants. Les membres d’IMPACT ont une ambition commune pour la santé mentale : promouvoir l’innovation avec des projets créateurs de valeur, dans le parcours de soins via des technologies qui répondent à des besoins de prévention, de répérage précoce, de diagnostic, de stratégie clinique, de coordination ville-hôpital ou de réduction de l’errance thérapeutique.

IMPACT, une initiative publique/privée unique qui relance l’innovation en santé mentale

La première édition d’IMPACT a remporté un vif succès avec la réception de plus d’une cinquantaine de dossiers de candidatures. Les 5 startups lauréates du programme ont bénéficié d’un accompagnement de 9 mois pour accélérer leur déploiement avec une forte implication des partenaires de l’initiative. Pour cette deuxième édition, au-delà de l’accompagnement classique (mentoring, coaching, connexion écosystème…), des modules spécifiques seront mis en place, dédiés aux données de santé, à l’évaluation de l’impact des solutions, à la mise en perspective de la santé mentale sous plusieurs angles (parcours de soin, prise en charge, …) et, enfin, à l’accès à des terrains d’expérimentation.

Les lauréats de la première édition ont appris énormément sur les sujets clés comme le développement commercial, la stratégie produits et d’accès au marché, les terrains d’expérimentation, le financement. Fort de cette première expérience, nous sommes très heureux aujourd’hui d’annoncer la mise en ligne d’un nouvel appel à projets 2022/2023 en santé mentale autour de trois thématiques : la prévention, le suivi et la prise en charge, la continuité extra hospitalière de l’accompagnement avec un élargissement du périmètre à la pédopsychiatrie, la psychiatrie de l’adulte et la démence des personnes âgées.

Un programme en 3 étapes pour accélérer l’innovation en santé mentale

1- Ouverture de l’appel à projets « IMPACT 2 – Accélérateur d’Innovation en Santé Mentale » du 6 mars au 17 avril 2023 autour de 3 défis :

  • La prévention : des solutions de prévention, de détection, de repérage précoce, de stratégie thérapeutiques,

  • Le suivi et la prise en charge pour les psychiatres et leurs patients: des recommandations, des traitements de référence, l’adéquation des soins en fonction de la sévérité et de la résistance, le suivi (observance, évolution…), la prédiction (réponse au traitement, observance, rechute…),

  • La continuité extra-hospitalière de l’accompagnement des patients : les solutions d’aval pour de meilleures trajectoires post et extrahospitalières post-urgences, la prise en charge ambulatoire, le retour à domicile et les soins de suite.

Cette année, le périmètre est élargi à la pédopsychiatrie, psychiatrie de l’adulte et à la démence des personnes âgées.

Les modalités de l’appel à projets « IMPACT 2- Accélérateur d’Innovation en Santé Mentale » et le cadre du dépôt des dossiers sont disponibles en ligne sur le site : d’IMPACT SAISON 2 (bouton orange en bas de page !)

2- Sélection des projets lauréats du 17 au 27 avril 2023

 Les startups présenteront leurs projets, en cascade, auprès de deux jurys, le Comité de Pré-sélection et le Grand Jury, composés d’experts représentatifs de l’écosystème innovant en santé (digital, scientifique, patients, parcours de soin, data).

3- Déploiement du programme à partir de 28 avril 2023 – Annonce des Lauréats

Les startups lauréates bénéficieront d’un programme d’accompagnement de 9 mois pour accélérer leur déploiement avec une forte implication des partenaires de l’initiative.

Les partenaires institutionnels et associatifs qui soutiennent « IMPACT 2 – Accélérateur d’innovation en Santé Mentale » sont : Unafam, le Ministère des Solidarités et de la Santé, Délégation Ministérielle à la Santé Mentale et à la Psychiatrie, le Health Date Hub, le leem, Numeum, Conseil de la E-santé, France Digitale, Angels Santé.

Innovation Days : Jean-Philippe Alosi, Directeur des Affaires publiques et gouvernementales chez Amgen 

À quoi ressemblera notre système dans 10 ans ? Le Directeur d'Amgen, Jean-Philippe Alosi, nous explique les avancées permises lors de la saison 2 du Think tank Innovation Days dont est partenaire la Fondation Université Paris Cité

1/ En trois mots clés, en quoi consiste ce think tank des Innovation Days ?

Je dirai Réflexion pluridisciplinaire et innovation !

En effet, le think-tank Innovation days a pour objectif de réunir des contributeurs d’horizon différents pour réfléchir à la place de l’innovation dans le système de santé de demain.

2/ Réunir et faire travailler ensemble 7 partenaires, est-ce un défi réussi ?

C’est toute l’originalité du think-tank qui réunit 7 partenaires différents mais complémentaires dans la sphère de la santé. Car l’innovation, ce n’est pas l’affaire de tel ou tel acteur mais celle de tous. Et nous réussissons collectivement depuis 2 ans à établir des constats communs et susciter des pistes de solutions concrètes pour notre système de santé.

3/ La première saison a abouti à 16 recommandations, la deuxième saison a permis la rédaction d’un scenario prospectif sur l’innovation et son impact transformant sur le système de santé en 2032, c’est très ambitieux ! Tout le monde a-t-il adhéré immédiatement au projet ?

C’est justement cette ambition qui a permis de réunir et souder les 7 partenaires des Innovation Days. Nous sommes tous animés par la volonté de transformer notre système de santé et apporter des solutions réalistes pour les pouvoirs publics. Et c’est cette ambition pour l’innovation en santé qui a nourri notre travail prospectif : chaque partenaire a pu apporter son expérience et sa vision des évolutions souhaitables pour 2032.

4/ Pour permettre à la machine « intelligence collective » de se mettre en route sur ce scenario prospectif, le think tank a fait appel à un général des Armées, pourquoi ?

Il y a 10 ans, le ministère de la Défense a mené un travail aussi original qu’ambitieux autour de la prospective, pour d’imaginer les guerres du futur et ainsi élaborer sa feuille de route. Cela nous semblait l’inspiration idéal pour conduire notre projet, qui concerne aussi une politique régalienne, qui a pour ambition de sauver des vies en menant des batailles contre la maladie …

5/ Ce scenario a été présenté le 4 octobre dernier au siège d’Université Paris Cité devant 120 personnes en présentiel et 35 à distance, êtes-vous satisfait ? Quelles premières réactions ont déjà été suscitées ?

Premièrement, nous remercions une nouvelle fois la Fondation Université Paris Cité et ses équipes pour son accueil. Ce fut une belle occasion de pouvoir présenter les travaux des Innovation days dans un lieu historique et emblématique de la santé, qui continue à accueillir et former les talents de demain.

Nous sommes très fiers d’avoir réuni autant de gens différents pour présenter notre scénario, sous le regard critique et bienveillant de personnalités externes au think-tank. C’est, à mon sens, à la richesse de notre partenariat, à l’originalité de la démarche et à la pertinence du travail réalisé que nous devons avant tout ce succès

6/ Où et à qui ce scenario va être présenté maintenant ?

Notre objectif désormais est de présenter notre scénario du système de santé en 2032 aux différents ministères concernés et leurs administrations, aux parlementaires ou tout autre instance de réflexion. Après 18 mois de travail et d’élaboration, nous voulons faire connaître et partager notre vision du système de santé et nous mettre en action pour relever les défis évoqués précédemment.

7/ En tant que directeur des affaires publiques, ce doit être motivant de voir que depuis deux saisons, les partenaires répondent toujours présents, non ?

A titre personnel c’est en effet une fierté de voir l’évolution du think-tank Innovation days. Depuis la saison 1, nous avons accueilli de nouveaux partenaires, et tous les partenaires ont collectivement partagé leurs idées, leurs visions pour aboutir à un travail commun. Ce n’est pas un secret, il n’y a que collectivement que nous réussirons à apporter des solutions qui permettront une meilleure prise en charge des soignants.

8/ Quel impact souhaitez-vous avoir avec ce scenario auprès des pouvoirs publics notamment ?

Le gouvernement a lancé à la rentrée le Conseil national de la refondation avec un objectif de réunir autour de la table toutes les parties prenantes de notre système de santé pour aboutir à des solutions concrètes. C’est, d’une certaine manière, ce que nous avons fait ; nous espérons que le gouvernement s’appuiera sur notre travail afin d’appliquer certaines de nos recommandations.

9/ Ce scenario se présente en 4 actes, quel est selon vous l’acte qui peut et doit se mettre en place en urgence ?

La proposition qui a fait consensus dans ce scénario est l’idée d’un « Parcours Santé sur mesure et sans rupture ». Nous avons imaginé un “Parcours Santé” qui améliore la prise en charge du patient tout en le rendant co-décisionnaire de son parcours. Nous pensons qu’en 2032, le lieu de vie sera le lieu de santé privilégié des Français. Et ce virage domiciliaire a entraîné une restructuration des soins, réduit la distance ville-hôpital, facilité les coordinations interprofessionnelles…

10/ Une saison 3 est-elle en prévision au think-tank Innovation Days ?

C’est une idée qui reste dans un coin de la tête de tous les partenaires mais pour le moment nous sommes concentrés sur le partage de notre travail auprès des pouvoirs publics et lors de différents événements liés à la santé. Avec l’aide de la Fondation Université Paris Cité, bien sûr !

[EVENEMENT] 2032 : Comment le système de santé sera-t-il transformé par l’innovation ?

Le défi a été relevé ! Cette saison 2 a permis d’élaborer un scénario prospectif pour savoir comment améliorer d’ici à 10 ans l’offre de soins au bénéfice de tous les patients et des soignants. Révélation de ce scénario lors d'un événement exceptionnel.

LE MARDI 4 OCTOBRE 2022 • À PARTIR DE 18H
À la Fondation Université Paris Cité • 12 rue de l’École de Médecine – 75006 Paris

Les 4 actes du scénario seront présentés au cours de dialogues dynamiques.

En 2032…

  • La santé est globale et citoyenne

  • L’innovation a débordé du soin à la santé

  • Une bonne cohérence entre espaces territoriaux

  • De nouveaux acteurs pour de nouvelles pratiques

En présence de personnalités qui réagiront aux conclusions de cette démarche prospective :

  • Nicolas Castoldi, Directeur délégué auprès du Directeur général de l’AP-HP

  • Catherine Deroche, Sénatrice et Présidente de la commission des Affaires sociales du Sénat

  • Jérôme Marchand Arvier, Conseiller d’État en service ordinaire et ancien Directeur de cabinet du ministre des Solidarités et de la Santé

  • Gérard Raymond, Président de France Assos Santé

  • Pr Jean Sibilia, Doyen de la Faculté de médecine, maïeutique et science de la santé, Hôpitaux Universitaire de Strasbourg

Vous pourrez poursuivre vos échanges pendant le cocktail qui suivra cet événement.

7 partenaires pour 6 mois de réflexions et d’élaboration de propositions.

Comme la première saison, ce think tank a l’ambition de sélectionner des recommandations concrètes et applicables. Certaines de celles présentées début 2021 ont manifestement été source d’inspiration pour les propositions du CSIS (Conseil stratégique des industries de santé) en juin 2021. Autour des partenaires du think tank, une centaine de participants choisissent les thématiques clés de réflexion, élaborent des propositions, sélectionnent les plus impactantes et les étayent sur un laps de temps de six mois. L’objectif est de proposer des mesures efficaces pour que l’organisation du système de soins puisse évoluer et répondre aux enjeux de 2032.

[Partenariat / Innovation Days] 2032 : Comment le système de santé sera-t-il transformé par l’innovation ?

Après une première saison du think tank Innovation Days qui proposait des solutions pour rendre un écosystème de l’innovation plus performant et résistant aux crises, une nouvelle édition est lancée, cette fois-ci en se projetant dans 10 ans, en 2032. Le défi à relever sur cette saison 2 sera ainsi d’élaborer un scénario prospectif pour savoir comment améliorer d’ici à 10 ans l’offre de soins au bénéfice de tous les patients et des soignants.

7 partenaires pour 6 mois de réflexions et d’élaboration de propositions.

Comme la première saison, ce think tank a l’ambition de sélectionner des recommandations concrètes et applicables. Certaines de celles présentées début 2021 ont manifestement été source d’inspiration pour les propositions du CSIS (Conseil stratégique des industries de santé) en juin 2021. Autour des partenaires du think tank, une centaine de participants choisissent les thématiques clés de réflexion, élaborent des propositions, sélectionnent les plus impactantes et les étayent sur un laps de temps de six mois. L’objectif est de proposer des mesures efficaces pour que l’organisation du système de soins puisse évoluer et répondre aux enjeux de 2032.

Le système de santé français a beaucoup d’atouts mais aussi des points à faire évoluer pour répondre aux défis posés tels que l’augmentation des maladies chroniques, le vieillissement de la population, la pollution, le réchauffement climatique… Afin de réfléchir à ces grandes thématiques et contribuer ainsi aux réflexions des pouvoirs publics, nous avons réuni des partenaires et construit avec eux les Innovation Days, un think tank éphémère pour casser les silos et utiliser l’intelligence collective

2 nouveaux partenaires pour une ambition claire

En 2022, deux nouveaux partenaires ont rejoint les Innovation Days : France Biotech, fédération des entreprises HealthTech, et Les patients s’engagent, plateforme qui recense les projets exemplaires menés par les patients, portée par l’association Aider à aider. Les partenaires historiques ont tous souhaité apporter leur contribution à cette nouvelle édition : Amgen Innovations, BioLabs, la Fondation Université de Paris, Roland Berger et Unicancer.

L’ambition est claire : trouver des pistes concrètes pour améliorer l’organisation du système de soins pour le rendre plus efficient, plus efficace dans 10 ans. Un exercice de prospective construit autour de quatre grandes thématiques :

  • Santé globale en 2032 – Passer du soin à la santé : Prévention, réchauffement climatique, éducation à la santé dès le plus jeune âge, élargissement du rôle des acteurs publics et privés.

  • Santé en démocratie en 2032 – Améliorer ensemble un système rénové: démocratie en santé, nouveauté et attractivité des métiers, décision partagée avec le patient, utilisation du numérique par tous.

  • Offres de soins de santé en 2032 – Repenser fondamentalement l’organisation: rééquilibrage de l’offre entre soins de ville et soins hospitaliers, hétérogénéité du réseau hospitalier, définir le bon périmètre territorial de l’offre en fonction des patients, implication des élus dans l’offre de soins, incitation à la culture de l’efficience.

  • Evolution des connaissances en 2032 – Maitriser une dynamique exponentielle: partages et usages des connaissances, bénéfices des nouvelles technologies, prise en soins globale du patient, compétences organisationnelles et anticipatrices, évolutions technologiques impactant la santé.

Les propositions issues des travaux sur ces thématiques seront présentées par le think tank à l’automne 2022.

Une saison 1 qui a proposé des solutions pour rendre un écosystème de l’innovation plus performant et résistant aux crises

Un rapport avec 16 propositions détaillées remis à la Présidence de la République, au Premier Ministre, aux Ministres concernés, aux quatre Académies et à l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST)

 Lors de la première saison des Innovations Days, plus de 125 participants d’horizons différents ont participé à ces échanges constructifs via le biais d’ateliers de création, de web-ateliers multidisciplinaires autour de quatre grandes thématiques :

  • TERRE DE CHAMPIONS: Comment la France doit-elle soutenir ses innovateurs ?

  • CHANGEMENT D’ECHELLE : Comment déployer largement les succès locaux de l’innovation ?

  • DATA « HUMAINES » : Comment optimiser l’utilité des données patients-citoyens ?

  • AVENIR DU SOIN : Comment faciliter l’appropriation des innovations par les soignants/patients ?

Des 135 idées de départ, 64 propositions ont été élaborées en web-ateliers multidisciplinaires (représentants de patients, de la recherche, de l’entreprise, des institutions…), ramenées à 32 puis à 16 au terme d’échanges itératifs. Ces 16 recommandations ont été rassemblées dans un rapport détaillé et présentées début 2021. Certaines mesures annoncées lors du CSIS (Conseil stratégique des industries de santé) le 29 juin 2021 ont fait écho à ce travail, comme l’incitation de l’interopérabilité entre les sources des données de vie réelle ou la mise en place d’une gouvernance nationale afin d’amplifier la politique de soutien à l’innovation en santé.

Tous les travaux et recommandations sont disponibles sur le site internet dédié :

https://innovationsdays.fr/