La solidarité au coeur des projets soutenus par la Fondation Université Paris Cité

Projets innovants, projets pluridisciplinaires dans les domaines de la santé et de l’environnement, chaires d’excellence et réseau partenaires pour construire l’avenir et réfléchir et avancer ensemble, tous ces éléments présentés dans les points mensuels ultérieurs ont un point commun : la SOLIDARITE.

Une Fondation agile face aux nouveaux enjeux

Durant la crise sanitaire, le secteur de philanthropie a montré́ une forte capacité d’adaptation : les fondations ont su innover en développant de nouvelles actions, notamment en direction des enfants et des jeunes. Viennent ensuite les personnes en difficulté́ économique, les personnes âgées, les familles et les personnes malades ou en situation de handicap. L’action sociale reste le domaine d’intervention prioritaire.

Dans ce contexte inédit, la FUPCité a mis en place de nouvelles actions et noué de nouveaux partenariats qui vont se poursuivre : par exemple, nous avons décidé d’agir auprès des jeunes de notre université par la mise en place de bourses de séjour à l’étranger et de prix qui récompensent l’engagement.

Comme 4 fondations sur 10 en 2021, la FUPCité a prévu de réaliser un travail de révision stratégique à partir des enseignements tirés de notre action pendant la crise sanitaire. Par exemple nous nous sommes réengagés comme partenaire et membre actif au sein de l’accélérateur d’innovation en santé mentale, qui a revu sa stratégie d’action auprès des personnes isolées et dépendantes en rupture de soins.

Les projets solidaires soutenus par les mécènes de la Fondation Université Paris Cité

Comment améliorer l’accès à l’eau à Madagascar ? Comment mieux former les professionnels et les aidants de nos ainés ? Comment s’organiser pour faire face à la menace d’un volcan sous-marin à Mayotte ? Nous vous proposons un petit tour d’horizon de certains projets solidaires, véritablement transformateur pour notre société.

Le projet SAFE-M (réseau d’établissements universitaires, institutionnels malgaches et français et d’ONG internationales) a pour ambition de répondre à l’enjeu majeur que représente la question de l’eau à Madagascar(pénurie, difficultés de prospection, pollutions, protection des ressources et manque de personnels qualifiés) en participant au renforcement durable des formations supérieures Licence Master Doctorat (700 étudiants dont 250 diplômés/an, 4 licences, 6 masters, 2 spécialités d’ingénieurs, 4 écoles doctorales) afin de former des professionnels qualifiés et compétents dans le domaine de l’eau (prospection géophysique, chimie, microbiologie et traitement de l’eau, hydrologie et hydrogéologie, surveillance et gestion des écosystèmes aquatiques, gestion des déchets, des risques et des crises…) et de dynamiser le secteur.

Dans un monde devant faire face à des risques naturels et climatiques croissants, et dans un contexte d’augmentation de la densité des populations littorales et des infrastructures, comme c’est le cas notamment à Mayotte, le projet présenté ici a pour ambition de quantifier les effets économiques liés aux risques de tsunamis et au changement climatique à travers des recherches situées aux interfaces entre la géophysique, la climatologie et l’économie. Pour cela, l’équipe de recherche portée par la Pr. Anne Mangeney, membre Senior à l’IUF (Institut Universitaire de France), et la Dr. Anne Le Friant va quantifier l’impact économique de tsunamis générés par des glissements de terrain sous-marins sur les infrastructures et les populations de l’île de Mayotte.

Depuis 1950, les français ont gagné plus de 15 années d’espérance de vie. Plus d’un quart de la population française aura dépassé 65 ans d’ici à 2050.

A contre-courant d’une vision souvent répandue, on peut envisager la transition démographique de manière positive, si l’on met en œuvre des politiques et des innovations adaptées aux transformations à venir. En effet, les aînés ont un rôle majeur à jouer dans nos sociétés. De plus, vieillissement n’est pas synonyme de dépendance. On sait désormais que la perte d’autonomie peut être prévenue, et/ou accompagnée efficacement en privilégiant le recours à des aides ciblées sur les besoins individuels. Enfin, le vieillissement révèle souvent le meilleur de nos sociétés, notamment l’altruisme et la solidarité entre les générations (enfants, petits-enfants, etc.).

Dans ce contexte, pour mettre en œuvre une société du « bien-vieillir », il est primordial d’explorer quelles politiques publiques, innovations et structures d’organisation des soins permettent aux aînés de tirer le meilleur parti de ces années de vie gagnées. C’est pour cela que la chaire Aging UP ! porté par Thomas Rapp a vu le jour.

L’ensemble de ces projets et beaucoup d’autres peuvent être soutenus financièrement par un don ou un legs en ligne sur notre site.

Particuliers et entreprises, vous pouvez dès aujourd’hui apporter votre soutien à une cause qui vous touche.