Claire Chazal : une nouvelle présidente engagée

Claire Chazal répond à vos questions et présente son ambition pour les projets portés par les enseignants-chercheurs de notre université.

Pourquoi avoir accepté de siéger au conseil d’administration de la Fondation ?

J’ai accepté de siéger au conseil d’administration de la Fondation pour aider les chercheurs et les médecins à faire progresser le bien-être collectif. Je veux mettre mon expérience de journaliste et la notoriété que m’ont conférées des médias puissants au service des autres.

Que ressentez-vous après votre élection à la présidence d’une fondation universitaire parisienne importante par sa taille et son rayonnement ? Prenez-vous cela comme un défi ?

Je suis très fière d’avoir été choisie par cette communauté d’universitaires renommés, d’intellectuels éminents, de médecins exceptionnels. J’ai beaucoup d’admiration pour leur savoir et leur expérience.  Et j’essaierai, modestement, de mettre ma propre expérience de journaliste à leur service. J’espère de tout cœur leur être utile, ne serait-ce que pour les aider à financer leurs travaux. C’est un énorme défi !

Comment envisagez-vous votre rôle de présidente de Fondation ? Que souhaitez-vous apporter à la Fondation Université Paris Cité ?

Comme présidente, je les écouterai, j’essaierai de favoriser les débats (déjà très riches !) et de les aider à définir de nouveaux axes de recherches le cas échéant. 

La Fondation couvre des thématiques hétéroclites : recherche clinique, prévention, formation à tout âge, sciences dures, patrimoine et culture. Quelles causes vous touchent le plus personnellement ?

L’intérêt de cette fondation me paraît être, justement, la diversité de ses axes de recherches. Qu’elle ne se limite pas à la médecine (même si cela est indispensable) mais qu’elle envisage les problèmes dans leur globalité. L’aspect culturel est, bien sûr ce qui me semble le plus proche de mes connaissances.

Vous avez participé notamment à l’opération la Rose de l’Unicef pour aider les jeunes filles à accéder à l’éducation. Les sujets de l’égalité des chances mais aussi la place des femmes dans la société et le monde du travail sont-ils des priorités pour vous ?

Oui je me suis notamment efforcée de défendre des causes qui concernaient les femmes : la scolarisation des petites filles grâce à l’association « Toutes à l’école » ou le cancer du sein avec l’opération Octobre Rose.  Il y a bien sûr bien des choses à faire encore pour La Défense des droits des femmes. …Mais à condition que l’on ne créée pas un antagonisme entre les deux sexes. 

A titre personnel, avez-vous déjà soutenu d’autres causes et lesquelles ? Comment envisagez-vous la philanthropie quand elle s’exprime de manière individuelle ?

Oui j’ai essayé d’aider l’Institut Curie sur la recherche contre le cancer ou l’association Éla pour les enfants atteints de leucodystrophie. Je suis aussi souvent sollicitée par la communauté juive pour entretenir le devoir de mémoire. Je suis toujours émerveillée par les élans individuels de générosité !  

Le grand public sait que le journalisme et la culture font partie intégrante de votre vie au quotidien. Quels sont vos projets pour les mois à venir (en plus de votre rôle de présidente de la FUPCité) ?

C’est vrai, je consacre désormais mon travail de journaliste à la culture dans sa diversité. En essayant de transmettre mon amour des artistes et de ne pas être élitiste.  Je vais poursuivre le Grand Échiquier sur France 2 qui met en valeur, je crois, les arts dans leur diversité, de façon accessible et exigeante.  J’ai aussi la possibilité, chaque semaine, dans Le Parisien Magazine, de partager mes coups de cœur culturels (spectacles, expositions, livres …)

Jeu de miroir :

Si vous deviez être une discipline enseignée au sein d’Université Paris Cité, laquelle seriez-vous ?

La littérature.

Qu’ont représenté pour vous vos études supérieures ?

J’ai fait une grande école de commerce (HEC) puis un DEA d’économie.  Je me suis toujours dit que j’aurais dû faire d’autres études, plus littéraires ou artistiques …Mais mes diplômes ne m’ont pas empêchée de faire un très beau métier que j’adore.

Y’a-t-il un livre qui vous a marquée / qui a changé votre vie durant vos études supérieures ?

Mes goûts littéraires ont beaucoup évolué : à l’époque j’ai été nourrie de Simone de Beauvoir, Julien Gracq, Stefan Zweig … Aujourd’hui je dirais plutôt Romain Gary, Philip Roth, Murakami…

Un message que vous souhaiteriez faire passer à tous les étudiants d’UPCité ?

Rester ouvert intellectuellement et élargir sa culture. Allez voir le spectacle vivant que rien ne peut remplacer selon moi.