Les malformations craniofaciales chez l’enfant

Comprendre et traiter les malformations craniofaciales chez l'enfant

Modèle anatomique et chirurgical en 3D développé avec la Start-up parisienne BONE 3D, pour la Faculté de Médecine d’Université de Paris. Travail de thèse de Caroline Ea.

Dirigé par le Dr Roman Khonsari, le laboratoire « Forme et Croissance du Crâne » a été créé au sein de l’Hôpital Necker – Enfants Malades en novembre 2019 grâce à un financement de la fondation des ‘Gueules Cassées’ et du programme ‘Sauver la Vie’.

Ce laboratoire est unique en France par sa thématique et sa localisation au cœur du principal hôpital pédiatrique en Europe, à l’interface de structures de recherche fondamentale (Institut Imagine) et des unités cliniques spécialisées (Centres de Référence Maladies Rares).

La thématique du laboratoire Forme et croissance du crâne est l’étude de la forme du crâne et l’analyse des malformations craniofaciales, afin de mieux les comprendre et les traiter. Les chercheurs utilisent des outils allant de la modélisation mathématique à l’impression 3D pour prédire les troubles de la croissance, anticiper les résultats de la chirurgie et développer de nouvelles techniques chirurgicales.

Le laboratoire accueille actuellement 3 étudiants en thèse de sciences, deux étudiants en Master 2 et de nombreux stagiaires. Nous allons également accueillir à partir de février 2021 un post-doctorant, financé pour 3 ans par la Mairie de Paris dans le cadre des bourses de recherche ‘Emergence(s)’.

Depuis son lancement, le laboratoire a :

– développé des outils de diagnostic des malformations craniofaciales par intelligence artificielle

– exploré la formation du pavillon de l’oreille par imagerie haute résolution

– a construit un modèle de croissance 3D de la voûte crânienne dans les craniosténoses et

– a mis en place des outils d’évaluation des résultats chirurgicaux par photographie 3D. Nous développons également des outils d’enseignement et de simulation chirurgicale imprimés en 3D en lien avec plusieurs start-ups de la région parisienne.

Pourquoi soutenir ce projet ?

L’objectif, dans les 3 ans à venir, est de développer des modèles de croissance biomécaniques pour les craniosténoses permettant de simuler la chirurgie et prévoir ses résultats, aussi bien dans la région de la voûte crânienne que de la partie supérieure de la colonne vertébrale.

L’embauche d’un technicien 3D (50 000 €) est nécessaire pour coordonner la conception et l’impression des modèles, ainsi que l’achat d’un micro-scanner (400 000 €) pour faciliter l’acquisition des données microscopiques indispensables à l’élaboration des modèles.